CITO, vous avez dis CITO ?

Premiers aménagements

Après un peu plus de 4 jours de repos nous avons été vérifier l'état de nos bocaux d'analyse du sol ... 2 d'entre eux (les plus petits) étaient vraiment très sales et donc difficiles à étudier ... mais le gros dernier nous a délivré un message :

Le terrain est argilo-limoneux ! Très difficile de faire la différence d'ailleurs entre les limons et l'argile dans le bocal ...

Un évent pluvieux (ça faisait longtemps) mais qui nous aura tout de même permis de faire nos analyses de terre sans trop être trempés. Après un tour du terrain et des différentes zones déjà existantes (rond des sorcières et pépinières) il était temps de se lancer dans l'analyse du sol à proprement parler.

• Petit trou de 40 cm avec toucher de la terre du premier "niveau" et celle plus argileuse du second niveau ...
• On hume la terre (seule celle de la station n°2) aura un peu plus d'odeur d'humus ...
• On tâte, on malaxe, on fait des boudins avec la terre légèrement humidifiée ...
• Et finalement on fera le test du bocal sur 3 spots, 3 stations qui pourront potentiellement être utilisées pour la plantation de la micro forêt ...

Concentrons nous sur l'étude du sol

Le sol de la micro-forêt doit offrir toutes les garanties pour une bonne reprise des jeunes plants et assurer leur bon développement grâce à son bon équilibre et sa capacité à distribuer les minéraux au système racinaire. L'objectif étant de créer les conditions optimales d’enracinement et de développement des plants.

Comme cela est préconisé en permaculture, nous allons utiliser le test du bocal mais aussi faire des tests d'imperméabilité ... si on trouve une tarrière ! Bien connaître son sol, c’est savoir s’il est adapté aux plantes que l’on y fait pousser, c’est aussi surtout pouvoir anticiper son comportement et son évolution ... c'est pas de moi, je l'ai copié sur un site Internet.

Au programme de ce premier rendez-vous

D'après la méthode Miyawaki la première étape consiste en un temps de "travail" sur la sélection des variétés de plantes indigènes du secteur d'implantation de la micro-forêt. Et pour cela quoi de mieux que de prendre le temps de faire le tour du terrain et de vérifier quelles sont les espèces présentes ? C'est donc ce que nous avons fait, équipés de nos pelles, de sécateurs et de pots pour collecter un maximum de plants d'arbres et d'arbustes déjà présents sur le terrain.

Mais avant cela on a commencé par signer le logbook de l'évent et boire un coup !

Le terrain, situé à côté de la maison est un champ en jachère depuis plus de 15 ans. Il y a eu en tout et pour tout au maximum 4 passages de tracteurs pour gyrobroyer les herbes hautes et une fois pour faire du foin. Depuis plus de 3 ans (voir 4) aucune coupe n'a été réalisé et nous avons donc pu découvrir dans le champ une multitude de jeunes plants de chênes, de hêtres ainsi que quelques plants de résineux qui ont poussés de matière tout à fait naturelle.

Après avoir passé pas mal de temps dans le champ nous avons pu nous rendre aux limites Nord de la propriété pour inspecter une zone "pépinière" de houx et de chèvrefeuille. Cette zone pourra nous être utile pour collecter des jeunes plants - pour l'occasion on aura pris que quelques plants. Un peu plus loin on aura fait une pause devant ce que Google Lens aura identifié comme un Vaccinum myrtille ... et encore un peu plus loin devant une lianne de chèvrefeuille mais avec des feuilles aux couleurs étranges ...

La fin de la promenade autour du terrain nous aura permis de collecter du bouleau ainsi que du sureau et de finaliser le "tour du propriétaire" en observant l'invasion de résineux dans la partie "verger" du terrain. En effet une vingtaine de pommiers à cidre sont positionnés au bout du terrain et mériteraient d'être intégrés dans le projet de micro-forêt, même si cette plantation est là depuis bien longtemps ...

Après une nouvelle petite pause dégustation pour reprendre des forces nous nous sommes attelés à mettre en "pépinière" la plus grande partie des plants que nous avons récupérés. Nous avons fait le choix d'utiliser la zone haute du terrain, là où une multitude de jeunes plants de chênes poussent tout naturellement, comme zone de pépinière en replantant directement dans le sol.

Nous avons aussi collecté un peu de terre pour faire un mix avec l'amendement apporté par Philippe pour les quelques petits plants qui vont être mis en jardinière. C'est vers 17h, un peu plus tard que prévu initialement, que nous avons terminé notre plantation. Les dernières modifications seront réalisés dimanche par Lionel et ses enfants ...

Faisons nos bilans

Comme le souligne Valère, nos déplacements liés aux loisirs et donc le géocaching a un impact environnemental important. Pour lui qui a commencé le géocaching il y a plus de 20 ans cela correspond à une distance d'environ 262000 km de cache à cache, cela qui correspond à une émission de CO2 entre 45 et 50 tonnes (source Good Planet). Nous allons mettre à disposition des géocacheurs intéressés (mais aussi des autres) un pas à pas pour faire ce calcul et ainsi prendre conscience de la quantité de CO2 produit ...

Et tenter de le compenser en s'impliquant dans la création d'une micro-forêt ?