L'idée du Koadig an amzer da zont, le petit bois de l'avenir, est né de la remarque de Garenkreiz il y a déjà quelques années sur notre "bilan carbone" en tant que géocacheurs ... Ne pourrait-on pas compenser nos kilomètres avalés pour assouvir notre passion du jeu en contribuant à un reboisement quelque part ?
Après avoir cherché sur la toile c'est l'idée de la micro-forêt 🌳🌳🌳 qui est ressortie ... et plutôt que de devoir faire des démarches administratives longues et importantes pour trouver un lieu puis des autorisations c'est donc chez Lionel / c2ic, dans son "jardin" que le projet va être expérimenté ... Vous pourrez retrouver prochainement la localisation du projet ainsi que plus de détails sur le lieu d'implantation du projet de cette micro forêt.
Pas d'inquiétudes si vous avez raté le premier rendez-vous, d'autres seront programmés dans les mois à venir ! Il reste encore pas mal de choses à faire ...
Prochaine étape : le samedi 22 avril 2023 - créer les conditions optimales d’enracinement et de développement. Pour cela l'analyse du sol doit permettre d'identifier si tout est bon pour le développement dans les meilleures conditions de la micro-forêt. Le sol doit offrir toutes les garanties pour une bonne reprise des jeunes plants et assurer leur bon développement grâce à son bon équilibre et sa capacité à distribuer les minéraux au système racinaire. Au vu de ce que nous avons pu constater lors du premier CITO le terrain semble parfaitement amendé ... mais on va faire cette "analyse" quand même ...
Enfin il va falloir se pencher sur "l'aménagement" de la future micro-forêt, à savoir dessiner le plan d'implantation en prenant en compte les différents "étages" nécessaires pour le développement de la micro-forêt ainsi que sa ou ses "fonctions" ... Mais on en reparle un peu plus tard !
La méthode Miyawaki se décline en plusieurs étapes. Dans un premier temps une sélection est faite au sein d’une variété de plantes indigènes d’une région. Les graines sont ensuite plantées et mises à germer dans des pépinières. Lorsque les plants ont un ou deux ans, ils sont replantées sur des terrains préparés.
Pour la seconde étape ce sont les sols qui, si ils en ont besoin, sont amendés avec des matières naturelles (écorces, mulch…). L’idée étant d’augmenter leur fertilité et de mettre en place le maximum de conditions bénéfiques pour les arbres qui y seront plantés.
Enfin une sélection de nombreuses essences sur chaque parcelle (entre 30 et 40 essences différentes natives dans la même zone) est proposée, afin de maximiser la biodiversité qui pourra s’y installer. Les essences vont de l’arbuste des bocages aux arbres de canopée pour une occupation optimale de l’espace vertical et un plus grand stockage de carbone.
Cette biodiversité évoluera ensuite au fil du temps, à mesure que les successions végétales s’installeront.
Akira Miyawaki est un botaniste japonais, expert en biologie végétale et professeur à l’université nationale de Yokohama. Il a élaboré et mis en pratique un méthode de reforestation « senzai shizen shokysei ».